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Manteau d'étoiles, l'haïku-blog de Richard

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Ce blog est né d'un haïku. Le voici ...

couché sur l'herbe
dans mon manteau d'étoiles
j'ai dormi

A tout moment, vous pouvez revenir à la page d'accueil en cliquant sur la bannière ou sur l'image de droite. Si vous êtes perdus, vous trouverez aussi de l'aide ici. Bonne visite!

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Manteau d'étoiles



Bienvenue sur le blog haïku de Richard (alias Yamasemi), principalement consacré au haïku et au senryû, un style de poème court venu du Japon.

Découvrez mon itinéraire dans l'écriture, une présentation des Maîtres du haïku et mes propres haïkus et senryûs au fil des jours. Vous trouverez plus d'informations sur ce blog dans la page d'aide.

Vous pouvez si vous le désirez réagir sur chaque article en utilisant le lien "Ajouter un commentaire" et, si vous avez apprécié votre visite, vous pouvez aussi recommander ce blog.
2 novembre 2006 4 02 /11 /novembre /2006 09:12
Encore quelques impressions de saison:

les canards se dandinent
comiques dans l'herbe grasse -
le vent d'automne

le corbeau! si net
sur le feuillage jaune d'or
du grand platane

deux érables
leurs branches entrelacées
rougissent de la tête au pied
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1 novembre 2006 3 01 /11 /novembre /2006 08:49

échos sur le pré
les vesses-de-loup éclatent -
le vent d'automne

Note aux visiteurs matinaux: les soucis d'affichage qui ont affecté mon blog sont terminés, mon hébergeur ayant réagi plutôt vite, surtout pour un premier novembre (merci à eux!)

Seule restriction: je peux voir vos commentaires, mais pas encore y répondre. Je présume que cela s'arrangera vite.

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31 octobre 2006 2 31 /10 /octobre /2006 10:22
Nous sommes passés ce week-end à l'heure d'hiver. Loin de moi l'intention de participer à la polémique qui agite le pays (voire l'Europe!) deux fois par an, avec querelles d'experts, économistes et médecins ...

J'avoue préférer l'heure d'hiver. C'est peut-être psychologique, mais je préfère reculer la pendule (et donc gagner une heure de sommeil) plutôt que l'avancer ( et perdre ladite heure). Je me fais généralement très vite à l'heure d'hiver, alors que je mets quinze jours à me remettre du passage à celle d'été, comme si mon organisme rechignait à oublier cette "heure volée". Le temps passe déjà si vite, je préfère qu'on lui fasse la nique en lui revolant une heure ...

dimanche matin
toutes les pendules bégayent
heure d'hiver

Pour les petits, il faut avouer que ça les perturbe un ou deux jours, surtout pour l'heure du lever et celle des repas. Du reste, les adultes aussi ...

réunion sans fin
premier lundi à l'heure d'hiver -
les estomacs grognent
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30 octobre 2006 1 30 /10 /octobre /2006 06:30
Masaoka Shiki est une sorte d'étoile filante dans le monde du haïku. En trente-cinq ans d'une vie courte mais entièrement dédié à la littérature et à la poésie, il réussit à rénover un genre que l'on considérait comme moribond, jusqu'à lui imposer ce nom de haïku par lequel il est maintenant universellement connu.

On parle souvent de Shiki comme du père du haïku moderne. A la charnière de deux époques, puisqu'il vécut lors de l'ère du Meiji qui vit l'ouverture du Japon au monde, Shiki a laissé une empreinte profonde non seulement par son oeuvre poétique mais aussi par son oeuvre critique et théorique. Marqué aussi bien par l'esthétique traditionnelle chinoise et japonaise que par l'esthétique occidentale, il ouvrit incontestablement celle du haïku, le rendant universel. Il travaillait au même type de rénovation sur le waka (littéralement "poésie japonaise" par opposition au kanshi, "poésie chinoise") avec la même méthode: réflexion historique et théorique, puis mise en pratique, lorsque la mort vint le prendre. Son importance est telle qu'on peut parfois se plaindre que le haïku japonais paraisse s'arrêter à Shiki pour la plupart des éditeurs occidentaux!

Masaoka Shiki naît en 1867 à Matsuyama sur la côte nord-ouest de l'île de Shikoku. Il est issu d'une famille de samouraï de rang peu élevé et lorsque son père alcoolique meurt en laissant la famille sans ressources, il n'a que cinq ans. Sa mère subvient seule aux besoins de son fils et de sa jeune soeur Ritsu en enseignant la couture.

La figure dominante de l'enfance de Shiki devient son grand-père maternel, Ohara Kanzan, samouraï et lettré imprégné de confucianisme. Tuteur du jeune garçon, il lui enseigne le Chinois, l'écriture, les lettres classiques. C'est le début de l'ère Meiji (1868) et le vieux samouraï sent son monde finir, avec l'engouement pour l'Occident. Il y est farouchement opposé , allant jusqu'à interdire à Shiki d'apprendre l'écriture occidentale "qui court de côté comme un crabe à travers la page".  Kanzan impose alors à son pupille de se lever à cinq heures de matin pour lui prodiguer lui-même deux heures d'enseignement dans la plus pure tradition.

A l'école, c'est un élève studieux, que ses professeurs encouragent à étudier aussi la littérature occidentale, ce que Shiki va faire après le décès de son grand-père, survenu alors qu'il a huit ans. Peu à peu va ainsi se constituer cette double culture enracinée vers la tradition mais ouverte sur l'extérieur qui imprégnera toute son oeuvre. L'ouverture en question s'accentue lorsque Shiki obtient à seize ans une bourse pour aller étudier à Tokyo

La capitale est au carrefour de la tradition et des nouvelles influences occidentales. Elève brillant, le jeune Shiki s'intéresse à des formes poétiques  nouvelles, tant occidentales que japonaises.  C'est à cette époque qu'il se passionne pour ce qu'on appelle encore le haïkaï. Il se plonge dans l'oeuvre des maîtres classiques, en particulier Bashô et commence à écrire lui-même des haïkaï.

Sa réputation grandit, il crée plusieurs clubs de poésie lorsqu'il commence à cracher du sang à l'âge de vingt-deux ans. Ce sont les premiers signes de la tuberculose qui l'emportera. Avec une auto-dérision distanciée rappelant l'état d'esprit de son grand-père , il prend pour nom de plume Shiki, c'est à dire "coucou". Cet oiseau a en effet la réputation de chanter avec tant d'ardeur qu'il finit par en cracher du sang.

Et Shiki chante en effet. Au seuil de l'université impériale de Tokyo, il est si obsédé par l'écriture qu'il ne parvient pas à réviser et rate l'examen d'entrée. Il explique comment il avait tenté de faire place nette dans son cabinet de travail, enlevant tous les livres, source potentielle de distraction. Un haïku s'étant formé dans son esprit, il ne lui était resté d'autre solution que de le noter aussitôt sur l'abat-jour. Ce haïku fut suivi d'un autre, puis d'un troisième et finalement l'abat-jour s'était vite recouvert de poèmes.

Shiki décide donc d'arrêter ses études, ce qui le prive de la bourse qui le faisait vivre. Tout ce qu'il veut désormais, c'est écrire une histoire du haïkaï classique d'une part et rendre ainsi hommage aux Maîtres et d'autre part rendre à ce genre poétique une vitalité qui lui fait désormais défaut, ayant été réduit au rang d'aimable exercice de salon pour dilettantes lettrés.

Après une période difficile financièrement parlant il réussit à placer une série de chroniques littéraires dans le quotidien Nihon. Il s'y interroge sur la décadence du haïku depuis l'époque de Bashô. Recherchant ce qui fait la force de la poésie du Maître et de son école, il conclut de manière surprenante que la dévotion paralysante à ce grand modèle a été la source principale de l'affadissement du genre. Ce faisant, il finit même par remettre en question certains aspects du style de Bashô, y trouvant des éléments prosaïques et conventionnels. Rapidement, il expose ses critères: rejet du phénomène sclérosant des écoles, liberté de ton, de thème (non seulement la nature, comme Bashô, mais aussi la  ville et le progrès moderne) et de vocabulaire (les mots chinois et occidentaux ne sont plus exclus), description pure et simple de ce qui est, à l'instar de la peinture occidentale. Shiki illustre ses propos de ses propres haïkus et encourage les lecteurs à lui envoyer leurs propres compositions.

Le succès est rapide. La liberté de ton, la nouveauté du propos, l'absence de pédantisme du jeune auteur qui ne se contente pas de discourir mais met ses théories en pratique lui attirent un courrier volumineux. Le journal Nihon lui confie très vite sa rubrique haïkus, et de jeunes poètes enthousiastes forment autour de lui un début d'école, chose qu'il récuse pourtant fermement.

Ce succès a deux conséquences: le mettre à l'abri du besoin d'une part, lui permettre de développer ses conceptions d'autre part. Ce seront ainsi près de quatre-vingt essais qui paraîtront au cours de sa carrière, toujours illustrés d'exemples. Il développe une activité intense, fondant la fameuse revue Hototogisu (autre nom du coucou), se liant avec plusieurs poètes et écrivains, dont Natsume Sôseki, alors inconnu et futur réformateur du roman japonais. Une amitié indéfectible naît entre les deux hommes, Sôseki devenant l'élève de Shiki en matière de poésie.

Mais la maladie est là, et la course contre la mort s'engage. Ayant voulu couvrir pour Nihon le conflit sino-japonais, Shiki rentre malade de Chine et se remet par miracle. Hélas, une douleur persistante  à la hanche révèle rapidement que la tuberculose a pris une forme osseuse. Petit à petit, Shiki va se retrouver cloué au lit, souffrant de plus en plus.

Son activité littéraire n'en est pas le moins du monde affectée. Il fait redécouvrir Buson, admiré comme peintre mais incroyablement inconnu comme poète.  Il tente d'appliquer au waka (ou tanka) le même traitement refondateur qu'il a appliqué au haïku: étude historique et critique, dépoussiérage, essais pratiques et appels à contribution des lecteurs.  Certains, tels Jean-Jacques Origas dans son Dictionnaire de littérature japonaise, considèrent que ce fut un échec, les deux genres poétiques étant fondamentalement différents. D'autres pensent pourtant que Shiki fut aussi un grand auteur de wakas, leur apportant le même liberté de thème, de ton et de vocabulaire qu'au haïku et revitalisant ainsi la plus ancienne forme de poésie japonaise.

Insatiable, sachant que le temps lui est compté, Shiki s'attaque aussi à la prose, mais la tuberculose finit par le vaincre à l'âge de trente-cinq ans, entouré de sa famille et de ses amis. Le coucou chante une dernière fois le 19 septembre 1902.

Sa poésie est directe et sans artifices. Shiki rejetait toute affectation, mettant en avant le shasei, croquis d'après nature. Cela ne va pas sans problèmes de traduction: trop littérale, elle rend ses haïkus un peu secs. Trop contournée, elle les trahit en ajoutant artificiellement de la joliesse à ce qui est la pure et simple beauté de l'expérience. Il m'est fréquemment arrivé de devoir lire trois ou quatre traductions différentes de certains haïkus de Shiki pour les apprécier, un phénomène que je n'avais jamais rencontré avec les autres Maîtres du genre.

Il y a donc le croquis d'après nature, dans la grande tradition de Bashô ou Buson:

dans l'eau de la cruche
nage une grenouille verte -
les pluies de mai

minuit passé -
la Voie Lactée s'incline
sur un bambou

la chauve-souris
le bruit sombre de son vol
au coeur du bosquet


Les activités humaines, admirablement saisies à l'instar d'un Buson:

on grille des châtaignes
tranquilles bavardages
crépuscule

odeur de poisson cru
village de pêcheurs
danse sous la lune

sources thermales -
la Voie Lactée
sur les corps nus

Les thèmes nouveaux, autrefois jugés inconvenants ou bien empruntés à la modernisation accélérée caractéristique de l'ère Meiji:

larves de moustiques
dans l'eau bénite
où l'on a puisé

les oies sauvages au ras
des rails du chemin de fer
nuit de lune

Il y a aussi les nuits de solitude où la tuberculose osseuse l'empêche de fermer l'oeil:

nuit sans fin -
je songe à ce qui viendra
dans dix mille ans

ce bijou d'auto-dérision:

longue nuit -
le singe rêve au moyen
d'attraper la lune

et celui-ci, une description prémonitoire de sa postérité littéraire:

solitude -
après le feu d'artifice
une étoile filante

Shiki, ce météore qui a revitalisé le haïku et l'a ouvert aux influences extérieures, reste unique. Lui qui détestait les écoles en laissera pourtant deux, animées par deux de ses disciples: celle de Kyoshi, partisan d'une stricte orthodoxie, et celle d'Hekigodo, défenseur du vers libre qui aboutira à Seisensui, Hosaï et Santoka.

Il n'en demandait pas tant, lui qui rédigea ainsi son épitaphe:

un mangeur de kakis
qui aimait les haïkus
souvenez-vous ainsi de moi
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29 octobre 2006 7 29 /10 /octobre /2006 07:00
Le second festival du thé se déroule à la Bourse de Commerce de Paris  du 28 au 30 octobre 2006. Outre se documenter sur cette boisson des Sages et en déguster quelques tasses, ce sera l'occasion aujourd'hui d'entendre à 17h une conférence de Dominique Chipot sur le haïku.

Rappelons que Dominique, co-fondateur et actuel président de l'Association Française de Haïku (AFH) vient de sortir un excellent livre Tout sur les haïkus à se procurer d'urgence si vous voulez comprendre l'essence du genre et vous y essayer.

Je serai là-bas, fais chauffer la dédicace, Dom!

Enfin, suite au faux-départ de la semaine dernière, je rappelle que c'est aujourd'hui que Mathieu parlera de Manteau d'étoiles sur les ondes de Vivre FM 93.9, en hertzien et sur Internet à 16h05  avec une rediffusion à 21h05 sur Internet uniquement. Si le coeur vous en dit et que vous êtes en France, n'oubliez pas que nous venons de passer dans la nuit à l'heure d'hiver!
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28 octobre 2006 6 28 /10 /octobre /2006 11:52
J'entame un nouveau carnet. A chaque fois, c'est la même impression devant ces pages blanches, je me demande où ce nouveau carnet m'amènera dans l'écriture:

carnet neuf -
à nouveau
tout est possible

Pour les trois premiers carnets, tout commençait par le même rituel: reporter dans le nouveau les haïkus inachevés du précédents ainsi que les instants perçus que je voulais fixer par un  haïku sans en avoir eu le temps. Tout ceci s'accumulant, j'ai depuis opté pour une autre solution: les inachevés ont à présent leur propre carnet, et je démarre ainsi à chaque fois sur un carnet propre.

Je consulte les inachevés régulièrement, soit lorsque je n'ai rien vu de la journée me donnant envie d'écrire, soit en fin de semaine lorsque j'ai un peu de temps pour me repencher tranquillement sur ces "espoirs de haïkus".

On conseille souvent, lorsqu'un haïku "ne vient pas", de le laisser un peu reposer comme une pâte. Le travail se fait parfois tout seul, il m'est arrivé de constater que j'avais trouvé les mots qu'il fallait sans en avoir conscience et l'inachevé était en fait terminé. Sympathique!

Autre cas de figure, le repos et le recul donnent un oeil neuf, moins impliqué dans le moment, ce qui permet de trouver la formulation adéquate plus aisément. Un haïku sur lequel on a passé des heures peut ainsi être achevé en trente secondes. C'est une sensation très gratifiante.

Enfin, il y a les rebelles, les retords. Ceux-là dorment dans le carnet d'inachevés depuis longtemps. De vieux amis exigeants, qui ne se livrent pas facilement et attendent leur heure. Ce sont sans doute les meilleurs, mais le moment a peut-être été vécu trop tôt pour que je puisse le transcrire sur le champ et mon écriture doit évoluer. Ces haïkus rétifs sont pour moi un motif supplémentaire et très stimulant de progresser dans mon écriture. La route est encore longue ...
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27 octobre 2006 5 27 /10 /octobre /2006 21:13
Rentré hier de Belgique avec la tête comme un compteur à gaz, je suis resté me reposer à la maison aujourd'hui. Ca va un peu mieux ce soir, mais ce n'est pas encore la grande forme. Je déteste ça!

malade en automne -
les strates de nuages gris
glissent l'une sur l'autre

secoué par la toux -
un pigeon me toise
de son oeil rond

légère migraine -
cette barre sur le front!
un jour sans fin

Je n'ai plus qu'à me faire une fumigation (je déteste ça aussi), puis prendre une cuillerée de miel d'eucalyptus (ça j'adore) avant d'aller me coucher
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26 octobre 2006 4 26 /10 /octobre /2006 17:57
Aujourd'hui 26 octobre sort Rien ne sert de parler si fort par Aurélie de la Selle, alias Oreillette.
Ossiane lui consacre un billet exhaustif auquel je ne peux que vous renvoyer.

Il y avait un moment qu'Aurélie nous parlait de cet ouvrage sur son blog, un livre très personnel sur son itinéraire qui lui tenait à coeur pour des raisons évidentes.

J'aurais aimé en parler plus longuement, mais non seulement Ossiane a fait un très bel article, mais je ne suis pas en état de faire grand chose. Je viens de rentrer malade d'une journée de démonstration au siège de Barco, où j'ai dû laisser en toussant assez de germes pour contaminer la moitié du personnel. Barco fabrique non seulement les rétro-projecteurs qui les ont rendu célèbres, mais aussi une foule d'écrans divers et variés. J'avais déjà une migraine latente en arrivant, et malgré l'intérêt indéniable de tout ce que j'y ai vu, tous ces écrans hautes résolutions et 3D stéréoscopiques n'ont rien arrangé.

Pas de haïkus ce soir, je vais dormir. Allez chez Ossiane et lisez le livre d'Aurélie!
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25 octobre 2006 3 25 /10 /octobre /2006 10:44
Je parlais hier un peu ironiquement des alertes météo à mon avis un peu hâtives.

En revanche, il y a clairement "sale temps" en Iran et surtout en Corée du Nord. Le premier pays semble avoir le nucléaire militaire à sa portée, et le second en a fait la claire démonstration le neuf octobre avec un premier essai. Même si certains en minimisent la portée parce que l'explosion était relativement faible, je trouve très inquiétante cette prolifération, d'autant plus qu'un second essai pourrait avoir lieu, ce qui prouve que la filière de production d'armes atomiques est là et fonctionne.

journal de vingt heures -
la Corée n'est plus
le pays du matin calme

En même temps, on peut se poser la question de la légitimité du conseil de sécurité de l'ONU à décréter quels pays peuvent détenir ces armes terrifiantes et quels pays ne le peuvent pas. Quels sont les critères? De quel droit certaines nations auraient-elles le droit de détenir de quoi vitrifier une partie de la planète et pas les autres? Quelle boîte de Pandorre avons-nous ouverte ...
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24 octobre 2006 2 24 /10 /octobre /2006 16:17
Vigilance orange décrétée par Météo France hier sur un gros quart nord-ouest de la France (treize départements tout de même) pour une tempête avec pluies torrentielles et vents violents.

Une note de DRH nous enjoignant de fermer les fenêtres des bureaux, les routes étrangement fluides pour un soir de début de semaine, il faut croire que l'avis a été pris très au sérieux, le spectre des grandes tempêtes de 1999 plane encore.

Si la tempête a en effet sérieusement frappé le Nord et les côtes, il ne semble pas y avoir eu grand chose par chez nous. Tout comme pour la "canicule" de cet été, je m'interroge sur ces "vigilances" rapidement dégainées par Météo France au moindre grain ou coup de chaud. Je ne nie pas l'importance des nuisances dans les régions réellement frappées (un motard est mort sur une autoroute dans le Nord), mais le sacro-saint "principe de précaution" gagnerait à être appliqué avec un peu plus de mesure.  Je me demande si, à force de crier "au loup" si facilement, les autorités seront crédibles le jour où il y aura vraiment un gros problème comme en 1999 ou en 2003.

avis de tempête -
pas au courant les mûriers
frissonnent à peine
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