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Manteau d'étoiles, l'haïku-blog de Richard

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Texte Libre

Ce blog est né d'un haïku. Le voici ...

couché sur l'herbe
dans mon manteau d'étoiles
j'ai dormi

A tout moment, vous pouvez revenir à la page d'accueil en cliquant sur la bannière ou sur l'image de droite. Si vous êtes perdus, vous trouverez aussi de l'aide ici. Bonne visite!

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Manteau d'étoiles



Bienvenue sur le blog haïku de Richard (alias Yamasemi), principalement consacré au haïku et au senryû, un style de poème court venu du Japon.

Découvrez mon itinéraire dans l'écriture, une présentation des Maîtres du haïku et mes propres haïkus et senryûs au fil des jours. Vous trouverez plus d'informations sur ce blog dans la page d'aide.

Vous pouvez si vous le désirez réagir sur chaque article en utilisant le lien "Ajouter un commentaire" et, si vous avez apprécié votre visite, vous pouvez aussi recommander ce blog.
5 février 2006 7 05 /02 /février /2006 01:23
crépuscule glacé
deux hérons au ras des arbres
ah! mon coeur se serre
 
 
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4 février 2006 6 04 /02 /février /2006 11:00
Florian, 12 mois et demi, et ses premières clémentinesPetit Florian en a encore bavé ces derniers temps, au propre comme au figuré. Heureusement, ce fut plus court que la dernière fois. La seconde incisive du haut est donc arrivée, et avec elle les joies des fruits de saison.

croc! la mandarine
slurp! le jus sur le menton
miam! miam! que c'est bon!


On commence aussi à s'attaquer plus sérieusement au solide :

le petit biscuit
croqué de plus en plus vite
septième quenotte

Le petit coquin babille de plus en plus. On sent la recherche de sonorités nouvelles. Son vocabulaire ne s'est pas encore beaucoup étoffé depuis ses premiers mots. En revanche, la prononciation s'est très nettement améliorée. Les "c" et "t" se confondaient un peu, tout comme les "p" et "t", alors qu'on entend très bien maintenant "encore" - surtout à l'heure des repas - et "papa", "maman" étant réservé aux instants de grande détresse.

premiers mots bien dits
en fronçant son petit nez
bouille de coquin

Dernière minute: ce ne sont pas sept mais huit dents maintenant! la seconde canine du bas est sortie! Il va bientôt pouvoir s'attaquer au T-bone steak!
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3 février 2006 5 03 /02 /février /2006 09:02
petit matin vague
des silhouettes indistinctes
en manteau de brume

 
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2 février 2006 4 02 /02 /février /2006 10:19
Buson est né en 1716 à Kema en banlieue d'Osaka dans une famille de paysans. Il y restera une vingtaine d'années, se passionnant dès son plus jeune âge pour la pratique de la peinture.
Il part ensuite à Edo (l'ancien nom de Tokyo) afin d'approfondir son art et d'étudier la poésie. C'est là qu'il s'initie au haïku sous la férule du Maître Senzan, puis de Hayano. Ce dernier, parfois appelé Soa, est un disciple de Kikaku et Ransetsu, eux-mêmes disciples de Bashô.

A la mort de son Maître, Buson commence à voyager, comme son illustre devancier Bashô, tout en peignant et en écrivant. Il se fixe vers 1750 à Kyoto pour parfaire ses études de peinture. Il mène alors de front son activité de peintre, ouvrant une école et également un atelier, et son activité de poète, fondant une association poétique.  Il déménage plusieurs fois, prenant le nom de Yosa Buson après avoir habité le village de Yosa, et continue à voyager, tandis que sa réputation de peintre grandit.

Ce n'est pas que sa poésie soit en retrait par rapport à sa peinture, il devient même le Maître de l'Ecole de poésie de Kyoto, c'est tout simplement qu'il est l'un des meilleurs peintres de son temps, l'un des plus prolifiques aussi. Cela éclipsera un temps son génie de poète, bien qu'il arrête totalement de peindre pour se consacrer entièrement à la poésie  dans les dernières années de sa vie.

Il voue une admiration toute particulière à Bashô, son grand devancier, dont il restaure l'ermitage avec sa femme, Tomo.

C'est tout comme lui au retour d'un voyage, un périple au mont Yoshino, que la maladie  rattrapera ce pélerin infatigable en 1782. Il se remet, mais il ne résiste pas au plaisir d'aller cueillir des champignons près de Kyoto. Il retombe gravement malade et sent la mort venir. Elle viendra le prendre entouré des siens le 25 décembre 1783. On l'enterrera non loin de l'ermitage de Bashô.

La poésie de Buson est bien celle d'un grand peintre, ici c'est l'oeil et la qualité de son regard qui frappent, tout comme le sens de la composition. Là où Bashô se caractérise par l'humanité, la simplicité et une certaine truculence, Buson se montre souvent plus lyrique. Il manie les mots comme son pinceau, avec une précision qui impressionne :

la journée s'étire -
un faisan vient se poser
sur le pont de bois


Ses haïkus sont construits comme ses tableaux, sur plusieurs plans admirablement étagés :

montant jusqu'au ciel
parfum des fleurs de prunier -
halo de la lune

son amour de la nature est évident :

la rivière d'été
passée à gué, quel bonheur
les savates à la main


mais il sait aussi voir le détail qu'il saura rendre avec une certaine tendresse :

le foulard de la fillette
trop bas sur les yeux
un charme fou

ou cette idylle naissante qui nous rappelle Brassens (un coin de parapluie) :

ondée printanière
s'en vont en devisant
manteau de paille et parapluie


Mais Buson sait aussi être incisif, notamment à l'égard du clergé qu'il n'épargne pas :

sa grandeur l'abbé
chiant
sur la lande fanée

et pratique aussi volontiers l'auto-dérision :

du chicot qui me reste
je mords le pinceau gelé
la nuit


Sa grande admiration pour Bashô se révèle dans cet hommage :

Bashô nous a quittés
depuis lors
l'an ne s'est pas terminé


en écho au célèbre haïku de son prédécesseur :

l'année se termine
chapeau, sandales de paille -
je les porte encore!


Peintre-poète qui avait choisi sur le tard de se consacrer exclusivement au haïku, Buson ira jusqu'au bout, écrivant la veille même de sa mort trois dernières pièces dont celle-ci, chant du cygne admirable :

fleurs de prunier blanches
et cette nuit qui devient
la lueur de l'aube
 
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1 février 2006 3 01 /02 /février /2006 16:13
J'ai toujours trouvé que février était un mois paradoxal. C'est le plus court de l'année, et pourtant il me paraît long.  C'est probablement parce que l'hiver s'étire alors que je voudrais le voir finir :

le pot de jacinthes -
toute la maison sent bon
l'envie du printemps


Pour peu que le temps soit sec comme en ce moment à Paris, la lumière est superbe et le paysage prend des teintes d'une chaleur trompeuse, car la température nous rappelle que c'est encore l'hiver!

bleu, jaune ou bien rose
le soleil hésite à peindre
ce matin d'hiver

premier février -
ciel bleu, lumière dorée :
envie de flâner


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31 janvier 2006 2 31 /01 /janvier /2006 13:20
Dimanche après-midi :

bébé endormi
contre moi - doucement
j'écris ce haïku

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30 janvier 2006 1 30 /01 /janvier /2006 14:06
Cela arrive régulièrement : je ne suis pas satisfait de ce que j'écris.

La phrase s'embourbe, l'expression ne décolle pas. Les "mauvaises métaphores" (j'ai promis de parler de celles que je pense bonnes, ça viendra bientôt) débarquent. On revient à quelque chose de trop occidental, sans cette indéfinissable saveur du véritable haïku.

Le haïku, c'est avant tout un certain regard sur les choses, soit très simple, soit décalé avec une pointe d'humour. Cela demande une certaine légéreté (karumi) et en ce moment, je ne l'ai pas.

L'oeil est fatigué, à moins qu'il ne se pose pas où il faut. Voir le petit détail que personne n'a vu, mais qui fait toute la différence. Voir la lune là où l'imbécile ne regarde que le doigt.

Un exemple tout simple: dans le book du photographe qui a officié pour notre mariage, il y avait un instantané extraordinaire. Une photo noir et blanc, à l'intérieur de l'église. Les mariés sont debouts, très sérieux. Hors, la mise au point n'est pas faite sur eux, encore moins le cadrage. Non, ce que le photographe a vu, c'est la petite demoiselle d'honneur qui baille devant eux. Le cadrage est à hauteur de l'enfant, coupant le haut du visage des mariés qui sont flous en arrière-plan et ne forment plus que le décor de cette photo. C'est tout le haïku, ce parti pris de s'intéresser à un moment cocasse au milieu d'une cérémonie à la solennité convenue. Un peu de vie et d'impertinence.

Le remède à mon "mal"?  Prendre un peu de recul. Ne pas se juger trop durement, sans toutefois céder à l'auto-complaisance. Relire les Maîtres. Rien de tel que le retour aux sources pour retrouver cette fameuse saveur dont je parlais plus haut. Quelque chose de subtil, comme l'arôme du thé blanc, qui demande une certaine éducation du palais pour y voir autre chose que de l'eau chaude. Les haïjins apprennent en principe sous la férule d'un Maître. Je n'en ai pas, juste les textes des fondateurs et grands auteurs du genre. Je vais donc les relire et m'imprégner de la légèreté de Bashô, du talent de peintre de Buson, de l'humanisme d'Issa, de l'humour féroce de Senryû ou du lyrisme de Takako. Au Japon, on dit qu'il n'y a pas de bon haïjin avant soixante-cinq ans!

Patience et travail ...
 
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29 janvier 2006 7 29 /01 /janvier /2006 22:06
... c'et à dire bonne année en Chinois!

Nous entrons aujourd'hui dans l'année du chien de feu. Le zodiaque chinois comprend douze signes, un par an, et cinq éléments (terre, métal, eau, bois, feu) qui se succèdent donc tous les douze ans, ce qui fait qu'une combinaison signe-élément ne revient que tous les soixante ans.

Mon épouse étant d'origine chinoise, nous avons donc fêté l'événement en famille comme il se doit.

Le nouvel an chinois est l'occasion de festivités traditionnelles très chaleureuses et colorées dans toute la diaspora chinoise. Il y a en principe un repas à neuf plats, chiffre bénéfique (trois fois trois). On y offre des enveloppes rouges (hong bao, que nous appelons dans la famille fum bao, peut-être une différence de dialecte) et comportant obligatoirement une pièce, et des clémentines, toujours données par paires, car une bonne chose ne vient jamais seule:

neuf plats, des fum bao
des rires et des clémentines -
nouvel an chinois


Bien sûr, tous les quartiers chinois sont le théâtre de défilés et danses spectaculaires:

grand soleil
dans Paris les dragons dansent
c'est l'année du chien


et peut-être pensera-t-on justement un peu plus à ces braves bêtes:

c'est son année -
il aura aussi son écuelle
le chien sans collier
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28 janvier 2006 6 28 /01 /janvier /2006 16:01
sauts et cabrioles!
le chaton veut attraper
les flocons de neige

 
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27 janvier 2006 5 27 /01 /janvier /2006 20:54
Le site québécois Mille Poètes se donne pour but de publier gratuitement les auteurs qui leur soumettent leurs oeuvres en ligne.

Pourvu d'un site et d'un forum très actif, "Mille Poètes travaille de plain-pied dans le troisième millénaire. Nous faisons partie intégrante de cette nouvelle forme de fonctionnement, cette nouvelle forme d'économie, qui nous permet d'accélérer tous les processus, de simplifier toutes les démarches et d'ouvrir toutes les frontières", selon leurs propres termes.

Revue littéraire Haïkaï N°1 - février 2006Le site a lancé il y a quelques temps le projet d'une revue consacrée au haïku. Ce projet vient d'aboutir avec la sortie du numéro 1 de la revue littéraire Haïkaï.
L'éditeur a lancé un appel à publications sur les principales listes de diffusion de haïkus francophones et sur les sites de l'anneau haïku. On retrouve donc au sommaire de ce premier numéro Damien Gabriels, Neko, Marion Lubréac, Amel Hamdi Smaoui, Patrick Palaquer (P.P. !!!) et bien d'autres, dont ma pomme.

Je dois dire que cela me fait un drôle d'effet. N'ayant pas encore vu la revue, je ne sais pas combien de poèmes sur les neuf haïkus que j'ai présentés ont été retenus ni lesquels. Pour être tout à fait franc, cela me fait plaisir, car une revue imprimée c'est concret, c'est autre chose que la publication virtuelle sur Internet (qui est cependant un moyen d'expression inégalé auquel je dois de figurer dans Haïkaï). D'autre part, il faut relativiser. Je pense que le nombre de candidats à la publication augmentera au fil des numéros de la revue. Si j'y figure encore dans un an, alors là, oui, cela voudra dire quelque chose sur la qualité de mes haïkus.

Donc, j'en suis ravi mais je reste lucide. Et rendez-vous dans quelques temps ...

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