2 juillet 2006
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21:28
par-dessus le toit
l'hirondelle s'évanouit
nimbée de lumière
soleil radieux -
avec un cri de joie l'enfant
court après son propre rire
le canard traverse
le jet d'eau sur le bassin -
un coin-coin joyeux
inlassablement
les moineaux dans les mûriers
chantent en canon
1 juillet 2006
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posé sur ton corps
le papillon trouve aussi
que ta peau sent les fleurs
30 juin 2006
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tout en haut de l'arbre
une cerise oubliée
se fait toute petite
27 juin 2006
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devant le vieux mur
qu'étreignent les glycines
un couple s'embrasse
25 juin 2006
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21:55
Une fois n'est pas coutume, un
tanka (dont on pourrait du reste extraire le premier tercet pour ne garder que le haïku) :
bouffée d'air humide -
par la fenêtre entrouverte
l'écho de la pluie
se mêle au chant des oiseaux
tandis que le jour se lève
24 juin 2006
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contemplant la lune
seul éveillé dans la nuit
le chant des grillons
21 juin 2006
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20:49
Merci à celles et ceux qui ont manifesté de l'inquiétude suite au billet d'hier.
Ma mère va mieux, nous espérons qu'elle se remette au plus vite.
La tension nerveuse m'a cependant épuisé. Aucune envie de me promener dans Paris ce soir. De toutes manières, il pleut, comme cela arrive souvent pendant la fête de la musique. A se demander s'il n'y a pas une relation de cause à effet ...
il pleut sur Paris -
la fête de la musique:
trop de fausses notes?
Fatigué, un peu cynique... Je vais dormir, ça ira mieux demain.
15 juin 2006
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11:48
Christine adore les pivoines. Il est vrai que ce sont des fleurs splendides, aux pétales délicates, on jurerait des fleurs en papier crépon. Elles s'ouvrent avec un abandon très féminin, très sensuel.
dans l'ombre brûlante
les pivoines se dénudent -
une grâce infinie
13 juin 2006
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L'été est enfin là, avec sa lumière généreuse et surtout sa chaleur.
ciel bleu profond
en vain les hirondelles cherchent
l'ombre d'un nuage
Toute l'activité humaine semble s'être retirée dans la fraîcheur des habitations, hormis la file d'attente s'étirant devant la boulangerie pour acheter un sandwich à déguster dans le parc voisin:
midi plein soleil
les maisons aux volets clos
théâtres d'ombres
Passant sous les fleurs jaunes des tilleuls en rentrant chez moi, je retrouve par bouffées mon enfance, les derniers jours d'école avant les grandes vacances qui nous semblaient si doux:
l'allée de tilleuls -
dans la touffeur de la ville
un parfum d'enfance
la grande chaleur du jour a cependant bien excité nos amis à plumes. Heureusement, le soir vient:
à devenir fou
le cri des hirondelles ce soir
enfin la fraîcheur
6 juin 2006
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21:06
le soleil décroît
les paquerettes tendues vers lui
attentives